Ce coup se présente dans les trois circonstances suivantes :
Sur un coup de blind, tout le monde a passé parole (cas A ci-dessus) ; la mise au pot est alors égale à la valeur du blind (ou du surblind) ;
Sur un coup de blind, tous les joueurs ont passé (cas c) ; ceux qui n'étaient plus dans le coup doivent, pour participer au pot, placer une mise égale à celle des derniers joueurs du coup précédent ;
Les amateurs ayant une prédilection pour le pot conviennent parfois de rendre ce coup moins rare. Dès le premier coup (qui, comme on sait, est un blind), un objet quelconque (bague ou clef) est adjoint aux mises. Le gagnant le ramasse avec ses jetons et, quand le propriétaire de l'objet devient donneur, l'objet en question est remis au milieu : on sait alors que le coup sera un pot.
Dans ce cas, chacun des joueurs place avant la donne un nouvel enjeu égal pour tous et baptisé « unité de pot » : son montant, fixé au début de la partie, devra rester invariable. De plus, pour miser derechef, c'est-à-dire pour ouvrir, après avoir relevé les cartes, le joueur à droite du donneur doit posséder au moins une certaine combinaison, en l'espèce une paire de Valets.
Le pot se continue, en principe, comme le blind ;
Si aucun joueur ne suit l'ouvreur, celui-ci ramasse le pot, et il n'est tenu de montrer que la partie de sa main qui Justine l'ouverture. (Par exemple, ayant un brelan de Valets ou bien deux paires aux Valets, il ne présentera que deux Valets.) I^e coup suivant sera un blind ;
Si personne ne peut ouvrir, le coup suivant est encore un pot. Chacun mise une unité de pot, et l'ouverture est à la paire de Dames. Puis à la paire de Rois. Puis à la paire d'As. Puis à la paire de Rois. Puis à la paire de Dames... (Il est d'ailleurs exceptionnel qu'il y ait une telle succession de pots avortés.)
La réglementation du pot est complétée par les remarques suivantes :
L'ouvreur qui, à la fin du coup, ne peut présenter l'ouverture minimum, doit reconstituer le pot à ses frais. Mais on ferme les yeux, sans appliquer de pénalité, sur un ouvreur qui, à la fin du coup, présente un jeu supérieur à ce qui était exigé (par exemple : une séquence) et qu'il ne pouvait manifestement détenir avant son écart.
Dans le cas où l'ouvreur serait amené à écarter une carte de la figure nécessaire à l'ouverture, il n'a qu'à déclarer : « Je casse l'ouverture » et à placer la carte de côté pour la présenter à la fin.
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