Le nom roulette vient tout simplement de rouler, parcequ'une bille roule sur un cylindre.
On y jouait déjà sous Louis XIV. On s'y livra avec passion au siècle suivant, et d'autant plusvolontiers que les filous n'en pouvaient pas ent irer profit comme d'autres jeux de fortune. Après la révolution, les maisons de jeu où elle se pratiquait étaient placées sous la surveillance de croupiers et d'inspecteurs, eux-mêmes contrôlés par des fonctionnaires officiels.
En dépit de son aversion pour le jeu, Napoléon Ier épargna la roulette. Louis-Philippe, au contraire, l'interdit en 1838.
C'est un jeu de casino relativement équitable.
L'instrument se compose d'une carcasse fixe, à l'intérieur de laquelle peut tourner le cylindre comportant 37 cases numérotées de 0 à 36, dans l'ordre suivant (à partir du zéro et dans le sens des aiguilles d'une montre) :
32 (R)
15 (N)
19 (R)
4 (R)
21 (R)
2 (R)
25 (R)
17 (R)
34 (R)
6 (R)
27 (R)
13 (R)
36 (R)
11 (R)
30 (R)
8 (R)
23 (R)
10 (R)
5 (R)
24 (R)
16 (R)
33 (R)
1 (R)
20 (R)
14 (R)
31 (R)
9 (R)
22 (R)
18 (R)
29 (R)
7 (R)
28 (R)
12 (R)
35 (R)
3 (R)
26 (R)
où Rouge = (R) et Noir = (N)
Un coup de roulette (ou, comme on dit, une « boule ») consiste à faire tourner le cylindre dans un certain sens et à lancer une bille en sens inverse : après des sauts et des rebondissements multiples, la bille vient se loger dans un des 37 trous, qui fixe le gagnant du coup.
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